amérique du sud catherine rémi

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mardi, juin 23 2015

Voyage Moto Amérique du Sud 2015 Argentine Chili Pérou Bolivie Catherine et Rémi

Blog quotidien et notre expérience moto en Amérique du Sud Argentine Chili Pérou Bolivie Catherine et Rémi

Et voila, toutes les bonnes choses ont une fin.
Quatre mois de vadrouilles Argentine et Chili, dont un mois avec Catherine Pérou et Bolivie.
25 000km, soit en gros 600km, longueur standard d'une étape, tous les trois jours avec du temps pour se poser et visiter, des souvenirs plein la tête, paysages et rencontres.
Ce fut une expérience magnifique.
VOIR les Tracés Google Earth. ->
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Nous souhaitons transmettre notre expérience à tous les candidats au voyage qui se poseraient les questions qui nous ont préoccupées avant notre départ et dont nous avons trouvé réponse on the spot -> Voir la page "Notre Expérience"
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remi.alouche@gmail.com

jeudi, juin 11 2015

San Pedro de Atacama

San Pedro, 2400m d'altitude, petite oasis dans le désert d'Atacama est ultra touristique, dans les rues principales alternent les hôtels, restaurants, agences de voyages et quelques centres ésotériques. La population locale, qui parait assez pauvre malgré l'exploitation du lithium et du touriste, est complétement dépassée par le flux des étrangers, de tous les pays du monde (exception notable : nous n'avons pas rencontré de ressortissants des pays de l'Est, Russes, etc.) , de toutes les conditions, du couple hippie faisant la manche à la petite famille huppée promenée par leur guide personnel.
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Grand calme le matin, un peu d'animation le soir. Place centrale tranquillette et marché réduit.
IMG_20150528_094841133.jpg Un peu d'animation tout de même dans la journée

Par contre, un coucher de soleil Muy Romántico
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Le Salar, 8000km², est en partie exploité, il se situe dans les tops mondiaux pour la production de Lithium, et en partie réserve naturelle, que nous avons visité :
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                                                              Grand silence, calme et sérénité malgré le passage de quelques motards Français
IMG_3356.JPG IMG_3374.JPG                                Et toujours sous la protection du volcan sacré Licancabur

Quelques flamants roses et Avocettes des Andes, mais il est un peu tard en saison, la majorité est déjà parti se mettre au chaud
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IMG_3302.JPG                                IMG_3319.JPG Petite déception, le sel n'y est pas blanc et lisse, comme dans d'autres salars, mais gris et "explosé"


Autre curiosité proche de San Pedro, les geysers d'El Tatio, 4300m, qui s'activent au lever du soleil, lorsque la température est au plus bas, vers -10° dans notre cas. Départ en bus (Et oui, on a craqué, lors de mon premier passage à San P, j'y étais allé en moto avec équipement léger, j'ai mis une semaine à me décongeler la moelle des os!!) vers 5h00, 100km de piste en peu remuante.
IMG_3468.JPG Avant l'aube, ça gargouille doucement
IMG_3510.JPG IMG_3528.JPG IMG_3742.JPG Lever du soleil, on se gèle mais le spectacle est féérique :
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Sur la route du retour, petit pueblo avec belle église, un lac gelé avec des Ouettes, des Foulques géantes en pleine bourre et des Viscaches, lapins à queue de castor
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Arrêt pipi dans la vallée des cactus et quelques beaux spécimens

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J'avais promis d'y retourner, El Paso de Jama m'avais époustouflé . Mais un mois plus tard la neige a recouvert les sommets et les vallées au delà de 4000. On est monté, on a vu, on a pris quatre photos et on est vite redescendu se mettre au chaud.
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Au chaud, il y avait les vallées de La Muerte et de La Luna :
La première est et assez difficile d'accès, donc moins fréquentée, et présente de jolis paysages désertiques
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Nous y avons rencontrés des chevaux et de surfers sur dune, courageux, vingt mn de montée à pied pour vingt secondes de descente. Et nombre d'entre eux viennent en vélo
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Pour nous, en moto, s'était plutôt fun
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Et il y a eu dans les limites et au delà des limites!!!

La seconde est très touristique, un grand chemin permet aux bus des multiples tours operators de la ville d'y déverser des bataillons de touristes. Le paysage, mélange de roches, de sable et de sel reste surprenant :
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Iquiqué

Nous avons décidé de quitter Putre, parce qu'on en avait assez d'avoir froid.
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Bel itinéraire pour aller à Arica, de 3800m d'altitude nous sommes passés à 0 en 160 km, nous retrouvons les dunes et des paysages vertigineux.
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Puis direction Iquiqué et les dunes du Dakar.
IMG_3151.jpg A Iquiqué on a découvert le Chili autrement !

Pour aller en ville, il faut descendre la dune, et on se retrouve coincé entre l'Océan Pacifique et la dune, étrange sensation.
IMG_3184.jpg IMG_3211.jpg Puis il y la plage, les belles voitures, et les grands immeubles, et heureusement un joli centre historique colonial avec de belles cases, et un très joli théatre.
IMG_3196.jpg IMG_3201.jpg IMG_3213.jpg IMG_4576.jpg On a demandé pourquoi il y avait des terrasses couvertes au 2ème étage des maisons coloniales : tout simplement parce qu'il n'y avait pas la place d'avoir de jardin, et aussi pour permettre de surveiller si son bien aimé rentrait au port.
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Nous avons pu admirer une copie de l'Esmeralda, navire témoin d'un combat inégal entre péruviens et chiliens en 1879 à l'entrée du port d'Iquiqué.
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Un peu réchauffés par ces deux jours passés sur le côte, nous reprenons la route pour San Pedro de Atacama. Nous décidons de longer la côte pour rejoindre Calama.La route est belle, serpente au bord de la mer, mais il y a de la brume maritime par endroits.
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Nous approchons de Calama, et de sa fameuse mine de cuivre. Nous sommes consternés là encore de voir la quantité de tas de terre et de déchets stockés. Un nuage de poussière survole la mine, preuve de l'agitation des camions.

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Près d'Antofogasta d'autres mines gachent le paysage
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Un peu d'écologie tout de même, nous passons à côté d'une batterie d'éoliennes
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Nous approchons de San Pedro de Atacama, il a y des lignes droites à perte de vue, 40, 50 km sans voir de virage. C'est bien le problème car dès qu'il y a une courbe ou des virages serrés, c'est souvent l'accident, et les Sud-Américains installent un petit monument pour honorer leurs disparus
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Enfin voila San Pedro qui se profile à l'horizon, nous y passerons 4 jours.
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mardi, juin 9 2015

Putre

Nous resterons trois jours à Putre, c'est un petit village à l’extrême Nord du Chili, à plus de 3500m d'altitude. Il y fait froid, mais les paysages environnants, Parcs nationaux Lauca et Las Vicuñas, sont magnifiques.

On avait bien roulé la veille, petit saut de puce pour un retour vers la frontière, le lac Chungará et les volcans jumeaux Payachata
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Nous avons retrouvé les files de camions de chaque coté des douanes. La Bolivie ayant perdu au XIXème son accès à la mer par sa province du Littoral, riche en Salpêtre, lors d'une guerre avec les Chiliens largement aidés par les Anglais, une grande partie de son trafic maritime fini en camion au départ d'Arica. La route, avec encore des portions de pistes, arrive au poste frontière en environ 150km et presque 4000m de dénivelé

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Ya un enfoiré qui a essayé d'entrainer Catherine dans un petit chemin sablonneux (les photos, ça ne rend jamais bien, c'était bien pentu). Mais comme elle est prudente, elle s'est arrêtée avant le piège.

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Et comme nous voulions des photos du couché de soleil, retour à la nuit noire et frigorification générale sur 40km pourris.
Dur, dur le métier de photographe !!!

Le lendemain, grande virée vers un petit village nommé Suriplaza perdu au milieu d"un plateau désertique
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C'est par là, et c'est bon!
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Dès qu'ils trouvent un peu d'humidité, les mousses et le lichens recouvrent le minéral.

Ca c'est beau à voir de loin, on n'a pas essayé de s'assoir dessus
En une journée de balade, nous n'avons rencontré qu'une voiture de Carabinieros et le bus de liaison Suriplaza-Putre. Par contre, quelques Vicunas :
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Des Nandus, des Ouettes des Andes et des photographes en manœuvre d'approche dans la pampa
Point culminant de la balade, la Quebrada de Allane et les montagnes colorées de Suriplaza :
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Et au milieu de tout ça, Suriplaza, on avait bien dit petit village!!
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Mais avec terrain de foot. Ne me demandez pas ce que les gens font là, nous n'avons rencontré personne.

N'étant pas trop génés par la circulation, nous avons procédé à une petite séance photos
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Copacabana - Putre

Là encore une longue liaison (environ 500 km) nous attend pour aller jusqu’à Putre. Au départ, la route est magnifique. On longe le Lac qui est vraiment immense, des sommets enneigés pointent de temps à autre, il fait beau, c’est super.
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Il nous faudra passer un bac (qui nous rappelle un peu la Guinée), avant d’arriver à La Paz.
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Je ne voulais pas circuler dans cette ville immense en moto, mais finalement ça s’est plutôt bien passé. Nous avons demandé notre chemin à des policiers en moto (à deux sur une 200 Tornado) et ils nous ont guidé jusqu’à l’entrée de l’autoroute. Nickel !
Nous mangeons les kilomètres, ça roule très bien.
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En Bolivie vers la frontière chilienne les paysages sont magnifiques : montagnes enneigées, animaux…. On s’arrête pour faire des photos.
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Vers 18h nous approchons de la frontière Bolivie-Chili,il fait encore soleil, mais pas pour très longtemps. Nous avons un peu d’appréhension. Les douaniers chiliens, ils ne rigolent pas. Une file interminable de camions attendent leurtour, je m’arrête derrière le dernier qui me fait signe de passer devant, de doubler toute la file, ouf !
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Nous arrivons devant les bureaux, et là ça commence. Sans explication ils nous demandent les papiers, et finalement on s’en sort pas trop mal, il faudra quand même passer nos bagages légers au rayons X et leur ouvrir les valises des motos, dès fois qu’on transporte des fruits !!! Enfin nous avons le feu vert pour partir. Il fait nuit, nous sommes à plus de 4000m d’altitude et il fait 2 à 4°. Il nous reste 46 km pour rejoindre Putre. La route est un mélange de piste, de trous sans signalisation, et de goudron. On se gèle, on roule à deux de front parce que mes phares ne me permettent pas de voir très loin. Nous arrivons enfin, il est 20h45, changement d’heure oblige.

Lac Titicaca et Isla del Sol

Nous arrivons à Copacabana, au bord du lac.
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Copacabana est une petite ville nichée entre deux collines, qui attire beaucoup de touristes.
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Le lac Titicaca est le plus grand lac d’altitude (3808m) du globe. Sa superficie (8400 km2) est impressionnante. On ne mesure pas encore l’immensité de l’étendue que nous avons devant les yeux.
Nous organisons notre virée sur l’Isla del Sol, la plus grande ile du Lac Titicaca longue de 10 km et large de 5km.
Un petit peu d’histoire : L’île est le berceau de plusieurs êtres vénérés, tels que le soleil. C’est là, selon la légende, que le dieu blanc et barbu Viracocha, ainsi que les premiers Incas (Manco Capac et sa femme/sœur Mama Ocllo) apparurent mystérieusement à la demande du Soleil. Aujourd’hui encore pour la plupart des Aymara et des Quechua péruviens et boliviens, cette légende relate l’histoire de la création.

Renseignements pris auprès de notre hôtel nous choisissons un tour bateau pour aller sur l’Isla del Sol. Rapidement nous nous rendons compte que nous n’avons pas fait le bon choix : le bateau n’avance pas, et nous mettons 3h pour atteindre l’île qui a la forme d’une grande épine dorsale.
Nous avons le temps d'admirer le paysage notamment l'Isla de la Luna. Toujours selon la légende, c'est sur cette île que Viracocha ordonna à la Lune de s'élever dans le ciel.

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Notre guide nous fait visiter au pas de course les ruines de Chincana, nous goutons l’eau d’un petit puits qui contiendrait une eau sacrée purificatrice.
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Nous nous dirigeons vers la Mesa Ceremonica (table de cérémonies) où se déroulaient probablement des sacrifices d’hommes et d’animaux.
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Tout à côté se trouve un énorme rocher (le rocher du Puma) mentionné dans la légende de la création inca.
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Nous entamons alors une marche (Forcée!!) sur la crête de l’île.
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Nous traversons des villages, de nombreux endroits sont cultivés, les boliviens s'affairent, souvent les femmes sont dans les champs.
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Nous rejoignons un petit port où nous embarquons pour le retour.
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Retour à Copacabana et petite séance photo au moment du coucher du soleil sur le lac.
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Nous apprenons le soir par des touristes que la route que nous devions emprunter vers le Pérou est bloquée à Puno par des manifestants. Après mure réflexion nous décidons de changer d’itinéraire, de rester en Bolivie, de passer par La Paz, et de rejoindre directement le Chili.

Vallée Sacrée - Moray - Puno

Le lendemain, nous retournons à Urubamba où nous projetons de visiter quelques sites de la Vallée Sacrée.

Pas de chance pour moi, de fortes douleurs dans le ventre m’empêcheront de profiter de la visite de Moray. Rémi fera la visite tout seul, au pas de course, inquiet de mon état de santé. Différents niveaux de terrasses concentriques sont taillés dans une vaste cuvette d’argile et chaque palier semble jouir de son propre microclimat, selon la profondeur. Moray aurait été utilisé par les Incas comme laboratoire afin de déterminer les conditions optimales pour chaque culture.
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Notre séjour dans la Vallée Sacrée sera un peu tronqué à cause des mouvements sociaux, et le lendemain nous partons pour Puno, au bord du lac Titicaca. Une longue liaison de 500 km nous attend.

Au départ la route est difficile, pas tellement par son tracé mais plutôt à cause de nombreux casse-vitesse qui jalonnent notre parcours, et aussi des chiens, ânes, vaches, et autres animaux qui stationnent le long de la route et dont on ne connaît pas la réaction au moment de notre passage. J’allais oublier de parler des péruviens qui ne connaissent pas du tout l’usage du clignotant et qui semblent évoluer seuls sur la route. Il faut donc être très prudent. Vers 13h nous faisons une halte à peu près à mi-parcours.

Je suis tout à coup prise de violentes douleurs d’estomac, et la position assise m’est insupportable. Il s’agit sans doute de la suite de mes douleurs d’hier, je pense avoir été victime d’une intoxication à l’œuf, suite à un repas pris à Agua Caliente dans un restaurant pourtant assez select, comme quoi !!!

Il va falloir que j’assure et poursuivre la route, impossible de s’arrêter ici. Nous continuons notre périple, je me contenterais de temps en temps, de m’arrêter et de me coucher sur le bord de la route pour détendre un peu mon ventre. Dur, dur !

Après avoir traversé Juliaca, carrefour routier, grouillant de voitures, de camions, de micro-taxis, circulant comme des gagas tantôt sur des artères goudronnées et défoncées, tantôt sur des rues en terre genre terrain de cross, angoisses garanties, on arrive enfin à Puno.

Nos hôtes Edgar et Consuela tiennent une maison d’hôtes en plein centre-ville, ils ont un jardin/patio très verdoyant, ce qui nous permet de nous ressourcer un peu. Consuela, lorsqu’elle apprend que je suis malade me fait porter une soupe, puis une tisane. Rémi partagera le repas avec nos hôtes et des américains qui ne font aucun effort pour s’exprimer en espagnol.
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Le lendemain nous quittons Puno, et commençons à longer le Lac Titicaca me voilà d’attaque pour reprendre la route. Edgar et Consuela tiennent à faire une photo avec nous sur le pas de la porte.
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En chemin nous faisons une halte dans une petite ville pour retirer de l'argent. Notre devise, quand c'est possible, que les distributeurs fonctionnent "retire de l'argent même si tu n'en n'as pas besoin de suite", on ne sait jamais. C'est pareil pour l'essence
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Nous voilà partis pour le Lac Titicaca. Un nouveau passage de frontière se profile. Nous traversons des paysages agricoles où les péruviens s'affairent aux travaux des champs.
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Après 200 km, vers le début d’après-midi, nous arrivons à la frontière Pérou-Bolivie. Ça se passe plutôt bien.

samedi, juin 6 2015

Vallée Sacrée et Machu Picchu

Le blocage des routes étant terminé, nous partons, enfin pour la vallée sacrée.

Le trajet n’est pas long, arrivés à Urubumba nous avons grand peine à trouver notre hôtel situé en pleine cambrousse au bout d’un chemin. Nous serons au calme.

Nous organisons notre visite du lendemain : acheter les billets de train. A cette saison creuse ça ne pose pas de problème, mais en saison touristique il faut absolument réserver à l’avance. En chemin nous en profitons pour visiter le site Incas d’Ollaytambo.Nous sommes toujours très surpris par le découpage des pierres.

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Les immenses terrasses escarpées qui gardent les ruines marquent l’un des rares endroits où les conquistadors perdirent une bataille majeure.

Le lendemain nous partons enfin à la découverte du Machu Picchu. Lorsque nous partons il fait encore nuit. Pas d’étoiles, c’est mauvais signe. Nous embarquons à Ollaytambo à bord du train le plus cher du monde, Peru Rail pour environ 2 heures de voyage.
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Le train bringuebale, s’enfonce peu à peu dans la vallée et le jour se lève.
Nous longeons une rivière très tumultueuse, et nous avons une pensée pour ceux qui pratiquent le kayak. La végétation change, peu à peu nous arrivons dans une zone tropicale, beaucoup d’arbres, de lianes, des fleurs aussi. On se croirait à la Réunion, c'est vrai qu'on s'approche de la jungle.
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Nous nous dirigeons vers le bus qui nous emmènera par une piste sinueuse en terre jusqu’au Machu Picchu.
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Notre impatience est à la hauteur de ce que nous allons découvrir.
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A notre arrivée il fait quelques gouttes, puis rapidement il pleut averse. Nous sommes déçus.

A l’entrée nous nous joignons à un groupe d’anglais, et trouvons un guide qui parle anglais et français. Bien abrités sous nos imperméables nous entamons la visite, mais bien sur impossible de sortir le Reflex pour immortaliser le site, il pleut trop. Tant pis, nous écoutons les explications très intéressantes de notre guide passionnant, tout en arpentant le site. Nous sommes toujours un peu perplexes sur les formes des pierres qui composent les ruines.
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Notre guide nous accompagne au jardin botanique et nous faisons connaissance avec l'arbuste qui produit les feuilles de coca, nécessaire aux touristes souffrant du mal des montagnes.
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Peu à peu la pluie diminue d’intensité. Nous découvrons alors le site à travers les nuages qui se déplacent à vive allure. Il y a des courants ascendants qui remontent le long des parois, et là, on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour les amateurs de parapente.
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Les photographes peuvent enfin se livrer à leur jeu favori.
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Les photos parleront d’elles même, pas la peine de faire de discours, c’est magnifique.
Après la visite guidée nous sommes tentés par deux marches, la première qui nous amènera vers un pont Inka, la deuxième sur le sommet de la Puerta del sol qui domine le Machu Picchu.
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Nous quittons le site à la fermeture, prenons le dernier bus, et la conduite du chauffeur, pressé de rentrer à la maison, nous fait craindre, à chaque virage, de tomber dans le ravin.
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Nous arrivons à Agua Caliente où nous passerons la nuit.
Passer la nuit à Agua Caliente n'est franchement pas une obligation. Cette petite ville n'a rien d'extraordinaire, elle a été crée pour les touristes, donc aucun intérêt. Le mieux est de prendre le premier train, et de rentrer après la fermeture du site vers Ollaytambo ou Urubamba, plus économique.

mercredi, mai 27 2015

Cusco

Nous avons quitté ce beau canyon de Chivay pour reprendre la route direction Cusco, avec une halte à Sicuani parce que le parcours était un peu long.

Nous avons parcouru 250 km moitié route moitié piste. A certains moments on a passé des cols à 4800 m d’altitude, température entre 7 et 12 degrés, traversé des paysages de montagnes pelées, sans arbres, mais grandioses par l’immensité à laquelle nous ne sommes pas habitués.
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Très surprenant en redescendant, on s’est retrouvés nez à nez avec une mine de cuivre associée à une usine de retraitement. On a été tellement surpris qu’on s’est contenté de poursuivre notre route sans prendre de photos. Mais le paysage a été complètement dévasté sur des centaines d’hectares, les résidus laissés sur place, seulement ré engazonnés devant l’entrée de l’usine. Nous n’avons rien de spécial à dire de notre halte à Sicuani, si ce n’est que nous avons mangé une soupe et un plat local (un petit peu de viande et du riz blanc), pour 1,50 € par tête. C’est une petite ville assez pauvre, sans touriste.

Le lendemain, direction Cusco.
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Là encore changement de paysage, l’altitude est plus basse, et les cultures, les arbres et les fleurs font leur apparition. On a même vu des genêts comme chez nous « Genêts d’Espagne ».
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Cusco est une ville de 350 000 habitants, située à 3 300 m d’altitude. Là encore beaucoup de circulation, mais cette fois-ci le GPS a été notre allié, et nous avons trouvé l’hôtel assez facilement. Nous logeons très près de la Plaza de Armas, centre névralgique de la vieille ville dans un hôtel de 4 chambres. Notre hôte est un jeune homme marié avec une anglaise, et père de deux enfants. Il a participé aux travaux de rénovation de cette maison qui appartenait à sa maman. Un patio intérieur couvert par une verrière permet l’accès aux chambres c’est très joliment fait dans l’esprit du vieux Cusco.
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Nous avons visité le musée Inka avec une guide péruvienne qui parlait un anglais de vache espagnole. Nous avons eu une idée de l’histoire, et avons pu voir des objets en métal, poteries et bijoux réalisés à l’époque, ainsi qu’une maquette du Machu Picchu. Mardi nous sommes partis à la découverte de la ville.
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Nous voulions avoir une vue d’ensemble en hauteur, et nous sommes montés à pieds sur une colline, et avons découvert le site Incas Sacsayhuamàn, il ne reste qu’un immense ensemble de ruines. Mais il a fallu 60 ans et 20 000 hommes pour construire le site, qui se compose, entre autres de fortifications en zigzag à 3 niveaux.
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L’après-midi, visite de la vieille ville et séance photos.
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Le lendemain matin au réveil, nous apprenons que les sites de la Vallée Sacrée et le Machu Picchu sont bloqués par des manifestants, impossible de s’y rendre.

Nous entamons alors pendant le petit déjeuner une longue discussion avec notre hôte qui nous explique les problèmes de corruption au Pérou. Les Péruviens sont pauvres, et ceux qui détiennent le pouvoir se mettent beaucoup d’argent dans les poches au lieu de le redistribuer. Du coup, la Vallée Sacrée étant un très important site touristique pour le pays, les manifestants ont bloqué l’accès pendant 48h, pour faire part de leur mécontentement. Pour nous ce n’est pas très grave, mais pour les touristes qui sont restés bloqués là-bas, c’est plus embêtant. Nous apprenons aussi qu'à Aréquipa, il y a eu de violentes manifestations, car le gouvernement veut implanter dans la Vallée de Tombo des mines, et les habitants n'entendent pas se laisser faire. Lors des heurts des manifestants et deux policiers ont été tués dont un violemment devant les caméras de télévision. Le gouverneur a décrété l’état d'urgence, et le couvre feu a été instauré.

Au vu de tous ces évènements nous décidons de changer notre programme, et restons deux nuits de plus à Cusco. Nous allons visiter le site Incas de Tipon à une trentaine de kilomètres de Cusco. Nous découvrons un ingénieux système d’irrigation et de cultures en terrasses.
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Retour au centre de Cusco où des manifestations de préparent. Nous visitons le centre-ville, au détour d’une rue nous tombons sur le marché couvert. Nous sommes surpris de voir comment c’est organisé. Une allée pour les jus, une allée pour les légumes, une pour les fruits, une pour les légumes, une pour la viande, une pour la restauration locale rapide tous les stands affichent le même prix pour la même chose, comment faire son choix ?
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Site impressionnant encore, en plein centre-ville : Qorikancha ruines incas, il ne reste aujourd’hui que la maçonnerie de ce qui fut le temple le plus riche de tout l’Empire incas. Décoré à l’époque de 700 feuilles d’or, pesant chacune près de 2kg, ces fabuleuses richesses disparurent après l’arrivée de conquistadores espagnols. Un mur courbe de 6m de haut, parfaitement ajusté, entoure le site, il a résisté aux violents séismes qui ont rasé la plupart des édifices coloniaux de Cusco.
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mardi, mai 26 2015

Yanque Canyon de Colca

Jeudi départ d’Aréquipa, direction Chivay, porte d’entrée du Canyon de Colca.

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A peine sortis de la ville, la végétation change, la couleur verte commence à colorer les montagnes, il y a aussi des fleurs, quelques cactus l’herbe de la pampa, mais pas d’arbres.

La route est belle, les paysages grandioses, nous apercevons des vigognes et des guanacos sauvages, des troupeaux d’alpagas et de lamas qui ne craignent pas le visiteur et qui s’approchent pour voir ce qu’il se passe.

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Nous atteignons les 4800 m d’altitude sans s’en apercevoir. La température fraichit, de 24 degrés à Arequipa, nous passons à 7,5 degrés. Mais ça ne dure pas très longtemps.
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Très vite nous commençons notre descente sur Chivay, et c’est la crevaison. Rémi s’aperçoit que sa roue arrière se dégonfle petit à petit. Petit arrêt gonflage, modification du chargement de l’Adventure pour l’alléger un peu.
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Nous continuons notre descente sur Chivay et sommes émerveillés par la beauté du paysage et des couleurs des petits champs.
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A l’arrivée nous trouvons un réparateur de pneus qui va, avec Rémi, effectuer la réparation. Je me contenterais de faire un petit reportage photo.
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Sur la plaça de Armas, un ballet de tous petits taxis d’un nouveau genre arpente les lieux.
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Nous sommes logés dans un Bed & breakfast sobre mais bien sympathique au milieu du village de Yanque, porte du Canyon de Colca.
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La végétation a changé, il y a des arbres : des eucalyptus, et même quelques pins.

Le lendemain matin, réveil aux aurores pour aller observer les condors, c’était un très beau spectacle.
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Ensuite petite découverte du Canyon, début de descente, mais avec l’altitude et l’essoufflement on ne s’est pas lancé dans les 1200 m de dénivelé pour aller au fond du Canyon, on s’est contentés de descendre pour avoir une très belle vue d’un oasis.
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J’allais oublier, de vous raconter mes débuts de conduite de la 700 GS sur des pistes, et même sur des chemins un peu trialisants !!! Et bien ça l’a fait, même debout sur la moto, c’est plus facile à diriger. J’ai quand même toujours mon guide, toujours prêt à m’aider.

Nous avons testé les bains sulfureux naturels de Chivay, plusieurs piscines allant de 37 à 45 degrés, c’était très relaxant.
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L’après-midi, petit excursion qui nous a permis de découvrir un très beau site pré incas « San Antonio » situé sur les hauteurs, et de là nous avons pu admirer la fumée d’un volcan que nous avons bien sur immortalisé.
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lundi, mai 11 2015

Arica Arequipa

Vendredi 1er mai, c’est pour moi le jour du départ pour l’Amérique du Sud. Le voyage a été assez long, 3 changements d’avion : Paris, Santiago du Chili pour arriver à Arica environ 30h après mon départ de Marignane.
A l’arrivée le survol des paysages était surprenant.
Au niveau de Santiago du Chili on aperçoit la cordelière bien sûr mais aussi des massifs plutôt de couleur verte et des champs cultivés dans les plaines.
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Puis départ pour Arica, là on remonte le Chili vers le Nord jusqu’à la frontière avec le Pérou. De vert, les paysages deviennent marron, puis jaune et ocre lorsqu’on s’approche des fameuses dunes d’Iquique ou Calama.
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Arrivée à Arica, retrouvailles avec Rémi, nous étions très contents de nous retrouver et de parcourir un bout de voyage ensemble.
Première découverte d’Arica, grande ville au bord de l’Océan Pacifique qui semble, vue d’en haut perdue dans une immensité de sable. On se demande un peu pourquoi il y a de l’activité dans cette région sans arbre, sans végétation, une oasis au milieu du désert.
Le lendemain, livraison de ma moto de location : une 700 GS grise.
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Ouf ! J’ai les deux pieds qui touchent par terre, et bien ! Les amateurs de GS trouveront surement que ce n’est pas très joli, mais pour moi c’est top. Petite promenade pour visiter les plages environnantes, et c’est parti !
Lundi matin, nous voilà parti direction Le Pérou.
Le passage de la frontière a été terrible ! Trois heures durant nous avons fait le tour des guichets de la frontière du Chili puis du Pérou.
Puis nous avons repris la route. Après avoir traversé une zone désertique avec du sable et des dunes, nous sommes arrivés à Tacna, ville grouillant d’activité et de voitures. D’un côté on voyait les dunes et de l’autre, au loin, les montagnes enneigées. C’était surprenant.
Nous avons ensuite repris la route, direction Moquegua en passant par une très jolie route entre l’Océan Pacifique et les dunes : c’était très beau.
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Mais Ici nous avons 7 heures de décalage avec Paris, et à 18h il fait nuit, et du coup nous avons un peu roulé de nuit pour terminer notre étape. Pour un premier jour, j’étais baptisée.
Mardi nouvelle étape, direction Arequipa.
Etape assez courte, 210 km, mais arrivée à Arequipa difficile (beaucoup de circulation). Nous sommes de suite surpris par la taille imposante des montagnes Chachani et du volcan El Misti enneigés qui dominent la ville.
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Arequipa bénéficie un très joli centre-ville que se développe autour de la Plaza des Armas.
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Ce matin après un petit déjeuner délicieux servi par notre logeuse dans un beau jardin au calme en pleine ville nous sommes partis à pieds à la découverte de cette ville. Beaucoup d’agitation et de bruit, un ballet incessant de nombreux tous petits taxis qui klaxonnent à la vue d’un éventuel client.
IMG_2032.JPG Ici nous avons été très bien accueillis par des gens très gentils.

Rémi apprécie la nourriture Péruvienne qui n’a rien à voir avec ce qu’il a connu en Argentine et même au Chili. Nous avons visité le marché couvert, beaucoup de fruits et de légumes, et de bonnes viandes tels que l’Alpaga
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. Nous avons visité le Monastère Santa Catalina, joli édifice sobre et coloré construit en tuf de lave, situé en pleine ville, enserré de hauts murs d’enceinte. D’une superficie de 20 000 m2. Jadis le deuxième enfant des familles riches devait entrer dans les ordres. Ce Monastère était réservé aux filles de bonnes familles qui y entraient à l’âge de 12 ans pour y rester toute leur vie. Elles devaient apporter une dot, le mobilier et la vaisselle nécessaire pour leur installation, et avaient le droit d’avoir une ou plusieurs domestiques. Leur unique occupation était la broderie, et la confection d’hosties et de gâteaux.
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Au fil de nos ballades nous avons rencontré des péruviens en costume traditionnel
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samedi, mai 9 2015

Jujuy - San Pedro de Atacama - Colchane - Putre

Jujuy - San Pedro par El Paso Jama, plus beau que ça, y'a pas. Départ à 1200m d'altitude, une belle route déserte, passage par des cols à quasiment 5000, séparant des hauts plateaux à plus de 4000 avec des lagunas, des salars, des montagnes magiques, des étendues immenses peuplées de Lamas et de Vicunas. Au milieu de cette nature, le poste frontière fait complément hors sujet avec sa petite station service.
                               5000 et -3deg, j'ai du m’arrêter et souffler pour laisser passer un bon mal de tête

Salar d'Olaroz , en exploitation







Bon, j'arrête, les photos n'arrivent pas à rendre la beauté sauvage du lieu, il est prévu dans le programme avec Catherine de passer quelques jours à san Pedro, on retournera au Paso Jama!!!.

Petite pause à San Pedro, on doit y revenir, mais une question me travaille : comment? Depuis Putre Par la route, c'est hyper long, par la piste qui longe la frontière Bolivienne, personne ne semble connaitre et je suis rendu méfiant par quelques expériences passées. Avant d'y envoyer Catherine, je décide de me rendre compte par moi-même en 2 belles étapes San Pedro-Colchane puis Colchane-Putre.
Verdict : on se débrouillera par la route
Les paysages sont très beaux mais les pistes sont dures, sans repères, le GPS est, comme d'hab en dehors des grandes routes goudronnées, complétement perdu

                                                                                             Encore des salars, des lagunes, des montagnes et des volcans qui fument me direz-vous! Moi, je ne m'en suis jamais lassé.
                               Passage par un petit village perdu à coté d'une mine comme il y en a beaucoup au milieu de nul part. La piste devient incertaine, les renseignements des autochtones contradictoires, dernier espoir, le poste des Carabinieros de Chile -> jackpot : les explications sont claires, on m'accompagne pour me montrer la piste dans la montagne, ils connaissent bien, Top. Par contre, vu l’état de la piste, me voir partir seul ne leur plait pas et même pas du tout. On discute et on se met d'accord, ils vont prévenir le poste suivant et je m'engage à y passer faire coucou. Moi ça me va bien. Moults remerciements et c'est parti, J'ai été tellement concentré sur la conduite que j'en oublié de prendre des photos, et tout au bout, "El Frances con la moto azul" était attendu.
                               Et pour finir un col à 5200

Le deuxième jour sera du même tonneau : beau et dur
                               Volvan Isluga

Les Lamas sur mon autoroute ont l'air un peu surpris de voir quelqu'un. Petit alpaga avec maman et papa. C'est une théorie personnelle que je n'ai pas vérifiée : comme avec la moumoute on ne voit pas bien, pour ne pas se tromper, les filles ont un ruban rose et les garçons un bleu


La piste serpente entre les volcans et les lagunes, disparait presque, se sépare en plusieurs branches, la navigation est très pifométrique. J'essaie de suivre celle qui me semble être la principale, mais au bout d'un moment la direction n'est vraiment plus la bonne : Est, Est, toujours Est, Putre c'est plein Nord. Par chance je croise une camionnette, je l'arrête, le chauffeur n'a pas du tout l'air content de me parler -> je suis en Bolivie et j'apprendrai plus tard que ce chemin est bien marqué car c'est un chemin de contrebande avec le Chili. Le gars m'indique quand même qu'avant le village suivant, et le poste de Police, il y a un autre chemin qui revient dans la bonne direction.
Je serai sacrément soulagé d'arriver au Salar de Surire que je sais être sur ma route
                                                                                             Bassins d'eau chaude et souffrée. Je n'en ai pas profité, de l'orage qui arrive par contre oui. Les petits ruisseaux ont gonflés et les passages à gué sont devenus sportifs.

Il faudra donc trouver un autre plan pour venir avec Catherine de Putre à san Pedro

Cafayaté - Jujuy

Les paysages entre Cafayaté, Salta et Jujuy constituent une longue succession de bizarreries géologiques toutes plus surprenantes les une que les autres, couches de sédiments colorés par des oxydes, soulevés et plissés lors de l’érection de Andes puis érodés suivant leur dureté. Échantillons du résultat :
Autour de Cafayaté
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OK, je l'avoue, je me suis fait plaisir à aller chercher des prises de vue bien en dehors des chemins battus! Et au fond d'un puit de 20m de diamètre sur 30 de haut auquel on accède par un couloir, l'ensemble ressemblant à un trou de serrure, un chanteur tout seul avec sa guitare. Une acoustique extraordinaire, quelque soit l'emplacement de l'auditeur, l'impression que le gars est à coté.
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Chemin de Cafayate à Salta

Cool le petit ranch. Séchage des piments

Le gens d'ici les appellent les Maria et ils sont sensés porter chance, mais quand tu passe par là en moto, ça te coupe l'envie de tomber. De super planeurs, qui m"ont rappelé les vautours de Lucky Luke.

Et pour finir, passage sur des hauts plateaux et une descente genre col des Alpes sur une piste en terre.

Petit séjour à Salta, le centre ville fait assez Européen :
                                                                                             Même un petit air d'Italie.
                               Comme partout ici, les gens sont un peu (beaucoup?) paranos avec la sécurité, l’hôtel n'avait pas de garage et donc à l’accueil on m'a prié de passer dans le hall et de garer la BM dans un patio. Classe le parking pour une GS pourrie pleine de poussière

Dernière étape Argentine, Jujuy
                                                                                             Et là, grande surprise au milieu des déserts environnants, la route passe par un col avec pluie, grands lacs et végétation tropicale.
Autour de Jujuy, le minéral reprend ses droits.

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La Rioja - Cafayate

Pour aller de La Rioja a Cafayate, c'est comme d'hab, 2 options , une belle grande route avec un grand détour ou une petite piste tout droit,mais pas trop claire. Comme d'hab, le choix est simple et me voila embarqué sur un petit chemin de montagne beau comme tout, juste la largeur d'une voiture, grimpant dans les nuages avec un vue imprenable sur les vallées environnantes..

                                                                                                   

Après une bonne dizaine de km, au milieu de la montagne, je me prends pour Jeanne d'Arc, j'entends des voix ou plutôt une fanfare. Arrêt, et, sans le casque, la musique est plus nette, se déplace jusqu’à déboucher devant moi en une grande procession, enfants et drapeaux en tête, la fanfare puis la statue du saint protecteur que tout le village d'en bas est allé chercher dans son sanctuaire pour obtenir sa protection annuelle et bienveillante

                                                                

Long passage dans les nuages autour des 5000 d'altitude et rencontre avec un groupe de touristes locaux en mobylettes, partant a la découverte du Sud, avec quelques maigres balluchons ficelés a l’arrière des selles.
IMG_2546.JPG Croisement de 2 univers!

La descente sera aussi belle que la montée, mais arrivé au pied de la montagne, le bon chemin n'est plus dans ma direction et les 20 derniers km se feront dans le lit d'une rivière à sec, tapissé de gros galets et de sablières bien profondes. 1h30 de trial qui auraient été un plaisir sans bagages et sans l'heure qui tourne et tourne jusqu'à déboucher sur la route de Cafayate à la nuit noire. Et pas l'ombre d'un réseau téléphonique pour avertir Catherine. Me rappelant la consigne de ne jamais rouler de nuit, j'ai sagement attendu une voiture et je l'ai suivi. Le conducteur a bien compris et m'a averti d'un coup de warning chaque fois qu'ont surgi des animaux,surtout des ânes et des vaches, des piétons au milieu de la routes, des mobylettes charriant la famille entière mais sans lumière, des trous et autres obstacles inattendus qui ont largement justifiés la consigne.
Arrivée super tardive à l'hostal El Arbole, tenu par une Maltaise d'origine partie avec son sac à dos et l'ayant posé pour toujours dans cette ville, plutôt riche, belle production viticole, et sympa.

Nous aurons l'occasion, les jours suivant de discuter, de la vision que porte une Européenne sur l'administration, les lois, la corruption et todo y todo en Argentine.

Parque National De la Luna

Depuis Mendosa, la route du Nord, vers Arica, et le rendez-vous avec Catherine, passe par Cafayate, Salta et Jujuy en Argentine puis SanPedro de Atacama et Putre au Chili.
Quelques belles étapes, la première au Parque d'Ischigualasto (là où la lune se pose), immense vallée bordée de montagnes rouges,qui serait la zone la plus riche en fossiles de la planète et dont l'accès est déjà sympa. La visite, par un chemin en convoi avec arrêts sur 6 spots caractéristiques et explications par une garde de parc, permet de découvrir des bizarreries géologiques. Et toujours sous l'oeil des Guanacos.
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Petite déception toutefois pour les fameuses boules, crées non par érosion comme de vulgaires galets, mais par un phénomène de concrétion autour d'un nodule de carbonate de calcium dans les entrailles de la terre, avant d'être éjectées lors de la formation des Andes, elles sont toutes petites, genre ballon de Hand. Sur les photos, je les avais imaginé de 2m de haut!
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Étape le soir à La Roja, auberge tranquille et délire avec Luis enrique San Miguel Castillo (->Kike), musicien Argentin, et sa copine Sophia, concert d’accordéon sur des rythmes d'ici. A la fin Nokuyuk Kusaka (-> Nobu), Japonais traversant l'Amérique du Sud en vélo, tout seul et jamais de bus, a souhaité apprendre une chanson de chez lui à l'assemblée avec accompagnement guitare Kike et dans les coeurs Margaux, Parisienne, et Daria, Hongroise. La musique est universelle!!!
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Pour les amateurs de technologie sportive, la photo du vélo de Nobu, super basique, tout dans les mollets.

Je lui ai parlé de l'étape El Cafachate et des cyclistes que j'y avais rencontrés. Il ma répondu y être passé, 5 jours, en autonomie totale, à pousser le vélo et à ne pas pouvoir monter la tente à cause du vent. No comment.

Valparaiso

La parenthèse pneu déchiré, aller-retour Mendosa-Santiago en bus, douanes de nuit, etc. refermée, le cours normal du voyage a repris ses droits avec la visite de Valparaiso.
Même route qu'en bus par le col du Puente del Inca, paysages magnifiques
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La petite gare à la Sergio Leone est abandonnée, comme sa voie de chemin de fer qui passait par la frontière grâce à des prodiges techniques.
Entre les deux frontières, un petit chemin mène au Christ Rédempteur, beau symbole pour ces peuples qui ont longtemps discutés les armes à la main et qui ne semblent pas vraiment s'apprécier aujourd'hui encore, la statue est encadrée par les drapeaux Chiliens et Argentins
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Et de là, belle vue sur le massif de l'Aconcagua, 6962m, point culminant des Andes.
L'arrivée à Valparaiso se fait en longeant une baie superbe, largement gâchée par des constructions récentes pas terribles, jusqu'aux collines colorées de petites maisons peintes

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Pour accéder aux 45 collines, des dédales de petites rues ou ces ascenseurs à câble, pas vraiment neufs et vraiment branlants
Balades sympas dans les ruelles et visite "free city tour" pour découvrir toutes les facettes de cette ville chargée d'histoire, capitale du Street Art Chilien, chérie de Pablo Neruda et berceau d'Allende et de Pinochet
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De l'énergie à revendre pour notre guidette, des signatures célèbres (dans le monde du graff!) sur les murs Pure Evil, Inti, Aislap, Dana Pink, UnKolorDistinto
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Artiste au travail
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Et parfois de la symbolique revendicative, l’asphyxie de la pêche artisanale par les grands groupes industriels sur la dernière photo par exemple. De très belles demeures, parfois adaptées aux courbes de niveaux, pour se rappeler que Valparaiso, escale privilégiée entre le détroit de Magelan et les ports du Nord, a été très riche, avant le canal de Panama
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L'activité du port commercial ne m'a pas parue débordante, mais Vaparaiso reste le siège de la commandanture en chef de la marine Chilienne
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Présence aux amarres du magnifique 4 mats école, l'Esmeralda.
M'ont frappés également à Valparaiso, la présence de nombreux étudiants et une immense pauvreté.
Rencontre au hasard d'une ballade, pour la 5èm fois depuis Puerto Natales, avec Suzy and Mark, American graduates, en voyage de décompression avant de chercher du travail, affaire de quelques semaines d'après eux
IMG_2306.JPG Rendez-vous au restau, belle soirée à discuter de Leonard Cohen
Suzanne takes you down to her place near the river
You can hear the boats go by
You can spend the night beside her
Nostalgie! Les parents de Zusy et nous avions les mêmes références dans les années 70.
Puis un peu de politique, avec les élections qui se profilent chez eux et chez nous et invention du mot "Dollarcratie" pour synthétiser notre vision du système US.

vendredi, mai 1 2015

Douanes

Passer les douanes en moto est une petite formalité, j'avais entendu des récits terribles de voyageurs en bus, et là, je l'ai vécu. Retour de Santiago, bus de nuit, fin de week-end Pascal, beaucoup d'Argentins rentrant au pays, et moi avec ma roue équipée d'un pneu neuf sous le bras.
                               Départ de la Gare routière de Santiago. Les emplacements ne sont pas affectés et les horaires élastiques. A l'arrivée de chaque bus, une rumeur parcours la foule : c'est le bus pour La Serena ou pour Arica. Et là des familles entières avec enfants et bagages, souvent beaucoup, fendent la masse des voyageurs, debout sur le petit trottoir, avec l'espoir que ce soit le bon bus, car les réservations se font pour un horaire précis. Mon bus de 22H30 est parti après celui de 22h50. Incompétence ou mépris pour les petites gens qui prennent les bus?
Une fois installé, ça va, les sièges s'inclinent bien, on caler les pieds et on s’endort tranquille, jusqu'à 3h00 du mat

Col Puente del Inca, 3200m d'altitude, tout le monde dehors, sous un hangar en tôle ondulée, ouvert aux 4 vents, et il y en a, 18° au départ de Santiago, 2 ou 3° ici, éclairage par de gros spots blancs au plafond et des néons. Le chauffeur du bus fait l'appel pour nous ranger dans le même ordre que la liste qu'il remet aux douaniers. Un chauffeur Argentin déchiffrant des noms Hollandais ou Japonais, c'est assez exceptionnel. Les douaniers sont tous armés, les ordres sont en Espagnol, point. La moitié de touristes suit la moitié des autochtones qui comprennent.Tout le monde rempli les formulaires, puis en rang, dos au mur, bagages à mains posés devant soi, on attend le passage du chien renifleur. En cas de doute, le propriétaire prend son bagage et avance de 2 pas pour une inspection manuelle. Les bagages de soutes passent aux rayons X et idem, en cas de doute, le propriétaire doit se déclarer et venir expliquer la présence d'un fruit ou de quelque marchandise interdite.
Ma roue ne passant pas dans l'appareil à rayons X, s'est tenu un conciliabule de 4 ou 5 douaniers en rond autour, puis j'ai été invité à reconnaitre l'objet et à expliquer sa présence. Mon plus bel Espagnol n'est pas venu à bout de leur perplexité et je me suis retrouvé dans le bureau du chef avec ma roue. Lors de l'achat, j'avais eu la prudence de faire compléter la facture du premier pneu, datant de 2 semaines, avec une mention "Échange sous garantie". Le jéfé a été compréhensif.
Durée totale des opération : 3 heures.

mercredi, avril 15 2015

Pucon

La piste vers Pucon, avec la frontière au milieu, est superbe, large, roulante avec des paysages variés, oasis dans de petites vallées, rochers découpés, lacs, vue sur les volcans encapuchonnésde neige et les premiers Araucania

Le petit trait blanc sur la montagne, c'est une tornadette, juste histoire de rappeler qu'il y a encore un peu d'air.
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Et en arrivant sur Pucon, le volcan Villarica, un des plus actifs du Chili et son panache de fumée.
IMG_2148.JPG Les enregistrements sismiques étaient identiques à ceux de l'éruption précédente, donc alerte orange, présente de la télé, écoliers en vacances, etc. Mais nous n'avons rien vu durant notre séjour. Dommage, le volcan est de type effusif, donc avec de belles coulées de lave sans projections.
Quelques spots sympas, toutefois moins "exotiques" que les glaciers. J'ai commencé par les thermas naturales, succession de bassins naturels, alimenté en eau thermale chaude par en haut. Mon appareil photo n'a malheureusement plus voulu démarré. Avait-il pris un peu d'humidité sur la Cartera Austral?
                                                              Bassins et Tom qui se prend pour le Christ.

El Parque National Huerquehue, la Laguna Verde et une plage de sable blanc sur el Lago Caburga
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Los Ojos del Caburga, succession de bassins avec des chutes d'eau, des bleus, des verts, des reflets, un paradis de photographe
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Et avant le diner, Lago Villarica, notre piscine du soir suivie du coucher de soleil sur le port avec vue sur le volcan
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Le début du Nord avait un petit air de vacances cool!!
Et pour la troisième fois, retrouvailles avec Mylène et Anais, de bons moments et une soirée à tchatcher de voyages, d'éducation, avec une instit et une éduc, ça coule de source, et de leur projet personnel qui m'a bien plu (Lespasperdues)
Les perspicaces auront établi la relation entre Anaïs, Mylène, le Canon pas water-proof(??) et les photos. Mille mercis à elles de m'avoir gentiment confié leur œuvres.

Bariloche

Au sortir du ferry, direction Osorno et MotoAventura pour une bonne révision de la moto et monte d'un pneu neuf, puis rapidement direction Bariloche.
La route de la frontière traverse des Parcs Nationaux, forêts denses et sommets des montagnes constitués d'un minéral gris et spongieux mais réfractaire à toute forme de vie végétale et dont je ne rappelle plus le nom.
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Sur le soir, arrivée dans la région des lacs. Bariloche est un ville surprenante, noms de rues et de magasins Allemands, une grosse fabrique de chocolat et des chalets en pierre et bois au bord des lacs.
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Joli, mais un petit air suisse, non?
Pas pour tout, Tom, le motard Allemand, voulais changer des dollars, 8 officiel, 12 au marché bleu, en Argentine on ne dit pas noir et il y a un site de référence pour le cours officiel du marché bleu. En bon Germanique organisé, il s'est rendu au syndicat d'initiative pour demander l'adresse d'un bureau de change. L’hôtesse s'est un peu levé de son siège et lui a montrer par la fenêtre un bonhomme à casquette dans la rue en lui indiquant qu'il pratiquait le cours du site "bleu". Et nous voila donc au milieu des passants, des commerçants conversant sur le pas de leur porte, des flics en patrouille prenant soin de nous saluer, en train d'aligner les billets sur une petite armoire électrique au pied d'un lampadaire. Pas très banque Suisse comme pratique. J'ai commencé à sortir l'appareil mais la casquette m'a dit "No photo" dommage!

Oiseaux

Avant de quitter la Patagonie, un petit coup d’œil sur des habitants dont je n'ai pas parlé, les oiseaux. Il y en a partout, assez peu sauvages et facile à photographier. Voila ceux que j'ai vu :
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Les Conures de Patagonie sont des espèces de perruches qui se déplacent en bandes, qui se reposent sur les fils électriques comme les hirondelles, et font un vacarme d'enfer.
Beaucoup d'Aigles de Patagonie et de Buses, la chasse doit être facile dans les pampas. Avec le long bec, les Bandurrias. Le dessus du bec rouge, c'est un Carancho. Le Rouge-Gorge doit être une Sturnelle australe. A confirmer par les connaisseurs!!
J'ai mis les Flamands Roses car les photos me plaisaient et qu'on en trouve dans des lagunes de haute montagne, ce qui pour nous est un peu surprenant. Par contre je vous ai dispensé des Gabians.

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